A l’assemblée de quartier du Haut Goulet : triste bilan pour la démocratie.

A l’assemblée générale de quartier le collectif du square Francois Truffaut a tenu à être présent. malgré la neige et les trottoirs non déneigés une vingtaine de personnes étaient présentes.

Le collectif a lu cette déclaration qui résume l’état du dossier à l’heure actuelle :

« Le collectif de défense du square F Truffaut.

L’absence de réponse :

- à nos questions,

- à nos courriers, ou à nos propositions concernant le square Truffaut,

Les informations très spéciales du Noiséen,

- la fermeture du square par surprise,

- la destruction des jeux,

- l’appel aux forces de police pour évacuer les personnes qui s’opposaient à la coupe des arbres*-, - l’absence de réponse à la demande de référendum des conseillers de quartier,

- le refus de laisser s’exprimer le collectif lors du dernier conseil municipal,

- L’absence de réponse aux propositions du conseil de quartier du centre-ville qui demande une assemblée de l’ensemble des conseils de quartier pour discuter de l’environnement et des espaces verts,

Voilà le triste bilan d’un manque certain de démocratie à Noisy-le-sec.

Alors, ce soir, nous sommes réunis à votre demande en assemblée de quartier. Pour que cette réunion ne soit pas une fois de plus inutile dites-nous simplement ce soir ce qu’attendent les 2200 signataires de la pétition : j’abandonne la vente du square F. Truffaut.

Le collectif de défense du square F Truffaut. »

Comme il fallait s’y attendre le maire, Laurent Rivoire n’a pas saisi la balle au bond pour arrêter le dossier définitivement. Il a repris ses arguments habituels : terrain en pente, besoins financiers de la commune… Et ne s’est pas exprimé sur le référendum ou la réunion de l’ensemble des conseil de quartier.

L’intérêt des enfants, la biodiversité le climat, la démocratie : pas à l’ordre du jour.

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A l’occasion nous avons questionné le maire au sujet de l’aménagement d’activités sportives au stade Huvier et sur le terrain au croisement de la rue des Carrouges et de l’avenue du Général Leclerc.

Ces projets qui devaient être confiés en « exploitation » à des opérateurs privés (« avec locaux techniques et guichets ») ont été heureusement et discrètement abandonnés…

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* La coupe des arbres a couté 4 980 euros aux Noiséens, somme que le promoteur n’aura pas à débourser.  Le promoteur achète le terrain au       « prix des domaines », c’est à dire au prix minimal fixé par les services de l’Etat.